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CHRONIQUE SANTÉ
    Les textes publiés dans cette chronique ont été relevés des chroniques sur la santé publiées dans le journal communautaire de la grande région francophone de Fredericton, L’info-Lien, depuis le mois de janvier 2006.

    Le bronzage
    Le cancer
    Les déterminants de la santé
    Le diabète
    Des jeunes s'expriment
    La santé à l'école
    L'obésité
    Le pelletage
    La pollution par le bruit
    La santé buccodentaire
    Les troubles du sommeil


  • Le bronzage

    L’été est souvent synonyme de bronzage, une activité qui peut être la cause du cancer de la peau. Aucun bronzage n’est sans danger, pas plus les appareils, les lits et lampes de bronzage que les rayons ultraviolets du soleil. Les personnes qui sont plus sensibles aux effets du soleil et celles au teint clair se comptent parmi les personnes les plus à risque.

    La Société canadienne du cancer a aussi un message pour les enfants et les adolescents : « Il semble que l’exposition au soleil au cours du jeune âge joue un rôle important dans le risque d’avoir plus tard un cancer de la peau. Voilà qui a de quoi préoccuper, étant donné la popularité des appareils de bronzage artificiel auprès des adolescents. Par conséquent, la Société canadienne du cancer appuie la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé, qui déconseille aux moins de 18 ans l’utilisation des dispositifs de bronzage artificiel tels que les lits de bronzage et les lampes solaires.

    Le cancer

    Dans le dossier du cancer, de grands efforts déployés pour sensibiliser la population à l’importance d’une vie saine et active commence peut-être à porter des fruits. Des statistiques canadiennes pour 2005 démontrent, qu’en général, les taux d’incidence et de mortalité selon l’âge se sont stabilisés ou ont connu une baisse au cours de la dernière décennie. Chez la population masculine, le taux de mortalité, après avoir atteint un sommet en 1998, recule lentement. Chez la population féminine, les taux d’incidence semblent se stabiliser, tandis que les taux de mortalité fléchissent légèrement.

    Mais ses effets continuent à toucher trop de gens. La Société canadienne du cancer estime que 3 950 Néo-Brunswickois ont été diagnostiqués du cancer en 2005, et que 1 000 hommes et 830 femmes ont été emportés par la maladie.

    Parmi les cancers qui continuent à dominer le triste palmarès, on trouve ceux des poumons chez les femmes et de la prostate chez les hommes, celui de la thyroïde chez les hommes et les femmes, et le mélanome, qui augmentent à une cadence moyenne supérieure à 2 % par année depuis 1992.

    On croit aussi qu’au moins 50 % des cas de cancer pourraient être évités par l'adoption de saines habitudes de vie et par la mise en oeuvre de politiques de santé publique.

  • Le diabète

    Le diabète est une maladie qui touche actuellement 7 % de la population et ce chiffre pourrait atteindre 10 % d’ici 10 ans. On peut le définir comme une perte de contrôle à la hausse de la glycémie (sucre dans le sang).

    Il existe trois types de diabètes : le diabète juvénile (qui peut survenir en bas âge), le diabète de l’adulte (souvent associé à de l’obésité avec une prédominance familiale), et les « autres types » de diabète (beaucoup plus rare).

    Si vous avez été diagnostiqué comme diabétique et que vous prenez des médicaments ou des injections d’insuline, il est important que vous reteniez le chiffre 7… c’est le haut de la zone dite normale de glycémie, qui est de 3,8 à 7. Les diabétiques doivent vérifier leur taux d’hémoglobine, ou de sucre dans le sang, sur une base régulière. Il est important de garder un taux inférieur à 7 à chaque contrôle trimestriel. Mais une bonne gestion quotidienne aide à prévenir les complications du diabète sur le long terme. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.

  • Des jeunes s'expriment

    Être en santé c’est…
    • se sentir bien avec soi-même. C’est faire de l’exercice et bien manger, pour ne pas être obèse. Moi je fais beaucoup d’exercice;
    • de ne pas être trop gros, pas trop mince. C’est aussi être bien psychologiquement et socialement;
    • d’être actif. C’est aussi manger 12 portions de fruits et de légumes par jour;
    • de bien s’occuper de soi en faisant des sports et en suivant le guide alimentaire canadien;
    • de bien se sentir, de paraître bien; d’être souriante, pleine d’énergie et d’être contente;
    • manger les aliments à nutrition maximale dans la politique 711 en respectant les portions des quatre groupes; surtout pas de « junk food » (malbouffe);
    • idéalement faire de l’activité physique pendant une heure par jour. Quand on est en bonne santé on se sent mieux;
    • bien manger et bien dormir. Ces deux facteurs combinés te donnent beaucoup d’énergie. Lorsque tu es en bonne santé, tu peux profiter de la vie à 100 %;
    • faire du sport, car si tu passes tes journées sur le divan en mangeant des croustilles, tu ne seras pas en santé;
    • se sentir bien dans sa peau, de manger des portions équilibrées,
    faire de l’exercice au moins trois fois par semaine et avoir un bon sommeil;
    • d’être capable de courir au moins un kilomètre et de survivre à une pratique d’athlétisme « coachée » (dirigée) par son père !

  • La santé à l’école
    C’est connu…trop de jeunes arrivent à la maternelle avec des problèmes de santé comme l’obésité, la déficience auditive, des troubles d’apprentissage ou de comportement, ou une nutrition inadéquate. Et au fur et à mesure qu’ils avanceront dans leur vie scolaire, ils pourront se voir confrontés à des problèmes reliés à la sexualité et à la puberté, au taxage, aux troubles alimentaires telle l’anorexie, ou encore au tabagisme. Le volet Vie saine de Santé Canada note que l’école représente une avenue idéale pour la promotion de la santé et se trouve dans une position privilégiée pour influencer plusieurs des déterminants du développement de la santé chez l’enfant et l’adolescent. Les écoles offrent des milieux sociaux et physiques positifs qui respectent et soutiennent les élèves tout en favorisant un développement sain et enrichissant chez ces derniers.
    « Une approche globale de la promotion de la santé à l’école et du bienêtre des élèves implique la participation de tous les membres de la communauté et de l’école, incluant les élèves eux-mêmes, le personnel de l’école, les parents et les partenaires communautaires. Ce partenariat entre la communauté et l’école agit sur les déterminants de la santé en vue d’améliorer et de maintenir la santé des élèves et de créer un contexte de sensibilisation à la promotion de la santé. Les élèves doivent participer dans la prise de décisions afin de leur inculquer la confiance en soi, le sens de la maîtrise sur leur vie et la satisfaction de l’accomplissement, ce qui aura un effet significatif sur leur santé, leurs études, leur développement social et leur sécurité personnelle.
    À consulter : http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/child-enfant/school-ecole/index_f.html

  • L’obésité

    Un récent article du Dr Richard Béliveau (Journal de Québec, 27 mars 2006) dresse un portrait plutôt sombre de ce qui attend la prochaine génération, celle qui côtoie, et trop souvent adopte, un style nutritif dominé par la malbouffe.

    Selon lui, les ravages que l’obésité cause sont tellement graves « qu’il est de plus en plus probable que la prochaine génération aura une espérance de vie plus courte que celle de leurs parents, sans compter le fardeau énorme qu’ils représenteront pour le système de santé public ».

    Des données de Statistiques Canada démontrent que 26 % des enfants et adolescents canadiens âgés de 2 à 17 ans ont un surplus de poids et 8 % d’entre eux sont obèses. Les chiffres ont plus que doublé en 25 ans, même presque triplé, alors qu’ils étaient de 12 % et de 3 % respectivement. Et on prévoit que le nombre d’enfants obèses pourrait atteindre 15 % d’ici 2010.

    La principale cause : la malbouffe. Et ce qui lui semble bien malheureux, c’est que notre société a peut-être tendance à vouloir encourager cette consommation de malbouffe au lieu de renverser la vapeur. Cette industrie a dépensé plus de 11 milliards $ en publicité (dont 5 $ milliards à la télé) en 2005.

    Quelles peuvent être les conséquences ? Le Dr Béliveau écrit que c’est « surtout au cours des 30 ou 40 prochaines années que les véritables conséquences de cette ‘épidémie’ d’obésité commenceront véritablement à se faire sentir ». En vieillissant, ceux et celles qui auront vécu obèses depuis l’enfance seront des candidates et candidates de choix pour des maladies comme l’hypertension et les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et le développement de plusieurs formes de cancer, comme ceux de l’œsophage, de l’endomètre, de l’estomac, de la vésicule biliaire et du côlon.

    Faut-il attendre 30 ou 40 ans pour se réveiller un bon matin et apprendre que des enfants ou des petits-enfants autour de nous sont touchés par une ou plusieurs de ces plaies ?

    Et dans une chronique, l’Agence de santé publique du Canada encourageait les gens à laisser leur voiture à la maison et d’utiliser plutôt « l’énergie humaine »… d’ailleurs moins dispendieuse que l’énergie pétrolière par les temps qui courent !

    La chronique invite à la réflexion… « la prochaine fois que vous allez prendre votre voiture pour faire une commission pas loin de chez vous, réfléchissez un instant et considérez un autre moyen de transport – le transport propulsé par l’énergie humaine ». On l’appel aussi le transport actif, et il inclut notamment les déplacements à pied et à bicyclette, ou encore en patins à roues alignées, ou l’un de ces moyens combinés avec le transport en commun.

    On nous y apprend que six Canadiens sur dix ne sont pas assez actifs. Pourtant, le fait de marcher à chaque jour est très profitable pour la santé. Un exercice modéré tous les jours prévient ou réduit aussi de beaucoup les risques de maladie cardiaque, de diabète, de certains cancers, d’ostéoporose, d’hypertension artérielle et, naturellement, d’obésité.

    Santé publique du Canada y voit aussi les avantages évidents pour l’environnement, mais aussi pour la sécurité… moins de circulation, moins d’accidents. Et chacun peut y trouver son rôle… le milieu familial, les écoles, les collectivités et les milieux de travail.

    Ce grave problème d’obésité explique aussi les efforts faits pour rendre l’alimentation du milieu scolaire plus saine et plus équilibrée. C’est pourquoi le Comité Santé en français de Fredericton, sous l’égide de la Société en français du Nouveau-Brunswick, s’applique à vanter les vertus de la prévention et du mieux-être. C’est pourquoi le Mouvement Acadien des Communautés en Santé du N.-B. (MACS-NB) est à établir un Réseau en route vers le MIEUX-ÊTRE. Cest pourquoi le Réseau Communauté en Santé de Bathurst s’est mérité le Prix SOLEIL 2004 pour avoir réussi à implanter des Comité de santé chez les étudiants de la 6e à la 8e années..

  • Le pelletage

    Quand cette bonne vieille pelle est-elle vraiment « bonne ». Le site Internet du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail en doute et affirme que « les pelles n’ont pas été conçues sur la planche à dessin d’un ergonomiste ».

    On y donne quatre caractéristiques essentielles à analyser quand on achète une pelle : le poids, le type de manche, la longueur, et la taille et la forme de la palette.

    C’est un secret de polichinelle que le pelletage est un travail fatiguant et dur à la fois pour le cœur et le dos. Il va de soi que l’on recommande aux personnes âgées ou à celles qui ont des problèmes de cœur ou de dos de laisser cette tâche à quelqu’un d’autre. Mais une personne en bonne forme physique devrait aussi faire certains exercices de réchauffement avant de commencer à pelleter. « Les exercices de flexion et d’étirement réchauffent et relâchent les muscles et les préparent pour le travail. »

    Une pelle de poids minimal, soit aussi bas que 1,5 kg (3 lbs), convient pour la neige. Quant à la longueur, on indique que la pelle à neige devrait arriver à la hauteur du thorax. Les pelles à long manche accroissent l’effet de levier, mais les pelles à « poignée fermée » plus courtes vous permettent d’exercer une plus grande force depuis le dessus.

    À quelle vitesse devrait-on pelleter ? On recommande généralement 15 pelletées à la minute… mais il va de soi que le rythme dépend de nombreux facteurs, comme la facilité à enfoncer la pelle dans la neige, le poids de la neige, la distance pour en disposer, etc. Dans nos conditions hivernales, on recommande aussi de prendre 15 minutes de repos après 15 minutes de pelletage.

    Le site (http://www.cchst.ca/reponsessst/ergonomics/shovel.html) donne également des conseils sur le poids de la charge à soulever et la hauteur et la distance de projection recommandées.

    Un autre site intéressant est le : http://chp-pcs.gc.ca/MrKnowsit_web/grwn_abtst_f.html, le site Monsieur Sait-Tout, un personnage amical qui informe les grands et leurs petits au sujet de l’obésité, des habitudes alimentaires et de l’exercice régulier pour des modes de vie sains.

  • La pollution par le bruit

    Le décibel, (dB) sert à mesurer l’intensité du son. Les effets néfastes du bruit dépendent à la fois du niveau sonore et de la durée d’exposition à ce niveau. Une surdité traumatique peut survenir après plusieurs années d’exposition lorsque le niveau est supérieur à 85 dB. Par contre, à un niveau très élevé, par exemple 110 dB, le traumatisme sonore peut survenir très rapidement et une surdité traumatique peut apparaître après quelques heures seulement, ou même quelques minutes ou secondes. Voici quelques exemples de valeurs en décibels :
    • 35 à 50 dB : lieux de repos, bureaux, salle de classe
    • 75 à 90 dB : voix criée, rues animées et à fort trafic
    • 90 à 110 dB : baladeurs, concerts, discothèques
    Et des temps d’écoute sécuritaires :
    • 85 décibels : 8 heures/jour et 40 heures/semaine
    • 94 décibels : 1 heure/jour et 5 heures/semaine
    • 100 décibels : 15 minutes/jour et 1,25 hr/semaine
    • 115 décibels : 27 secondes/jour et 2,75 min/semaine
    • 124 décibels : 3,25 secondes/jour et 2 20 sec/semaine
    T’est-il arrivé, à la sortie d’un concert ou même d’une danse scolaire, d’avoir des sifflements ou des bourdonnements dans les oreilles ? Ce sont des acouphènes, ou encore des cellules nerveuses qui se détruisent. Les niveaux sonores dans ces endroits peuvent atteindrent jusqu’à 120 dB. À plus de 110 dB, le risque de traumatisme sonore est grand. Une étude toute récente révèle qu’à la sortie d’un concert ou d’une discothèque, 60 % des 15-30 ans ont déjà ressenti des troubles ou des effets sur leur audition. Ils sont aussi près de 70 % à admettre ne pas utiliser de protections auditives. Mais 99 % des jeunes savent que la musique écoutée à trop forte puissance peut endommager leur audition.
    En novembre 2005, même le site Web du magazine Rolling Stone s’inquiétait du fait que la génération baladeur et iPod perd son audition sans même s’en rendre compte. La compagnie APPLE a publié un logiciel pour permettre aux utilisateurs de limiter le niveau de leur iPod afin de ménager l’audition : http://docs.info.apple.com/article.html? artnum=303414-fr. Que ce soit en France, au Québec ou chez-nous, de nombreux sites Web et programmes multimédia, comme L’Oreille cassée, parlent des nombreux dangers et encouragent la conservation de l’audition.
    Pense à tes oreilles ! S’il t’est impossible d’éviter le bruit – Suis donc ces trois conseils de base :
    • Réduis le volume et limite ton temps d’écoute
    • Éloigne-toi de la source de bruit
    • Porte des bouchons protecteurs dans les oreilles

  • La santé buccodentaire

    L’Association dentaire canadienne (ADC) a organisé une campagne d’éducation sur la santé buccodentaire afin de promouvoir l’importance d’une bouche saine pour un corps sain. Elle vise plus particulièrement la santé buccodentaire des personnes âgées.

    Les recherches indiquent en effet qu’il pourrait y avoir un lien entre les maladies buccodentaires et d’autres problèmes de santé, notamment le diabète, les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux, ainsi que les naissances prématurées et l’insuffisance de poids à la naissance. Bien que les chercheurs commencent seulement à entrevoir la nature de ce lien, l’idée que bouche saine et vie saine vont main dans la main s’impose de plus en plus comme un fait.

  • Les troubles du sommeil.

    Voyons un peu ce qu’est l’apnée du sommeil. Si ces troubles s’accompagnent souvent de ronflements, ce n’est pas parce que vous ronflez que vous en êtes nécessairement une victime.

    Un texte intitulé : « Je ronfle. Est-ce que je fais de l’apnée du sommeil », sur le site web du Réseau canadien de la santé, explique que « l’apnée du sommeil est un trouble sérieux qui provoque des pauses respiratoires répétées pendant le sommeil. Ces pauses, ou apnées, durent habituellement de 10 à 30 secondes et peuvent se produire plusieurs fois pendant la nuit.

    La forme la plus courante est l’apnée obstructive du sommeil, qui se caractérise par un blocage des voies aériennes supérieures pendant le sommeil. Elle peut être causée par le mouvement du tissu mou dans la gorge, des muscles relâchés, une voie aérienne étroite, une langue de grande taille ou encore un excès de tissus graisseux dans la gorge.

    Parmi les symptômes : les ronflements bruyants suivis de pauses respiratoires, la sommellerie durant la journée, respiration haletante ou suffocante pendant le sommeil, maux de tête le matin, etc.

    L’apnée du sommeil non traitée peut causer de graves problèmes de santé, y compris un accident cérébrovasculaire, une crise cardiaque, la dépression ou encore l’hypertension artérielle. Mais il existe des traitements simples et efficaces. Votre médecin vous aidera à choisir le type de traitement qui vous convient.



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