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LE BULLETIN |
ANNÉE 1, NUMÉRO 1 |
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La Société d'histoire de la rivière Saint-Jean - Survol
À Fredericton, en janvier 198 1, un groupe de six personnes dirigé par
Bernard Poirier fonde la Société d'histoire de la rivière Saint-Jean. Cette société a pour but de faire mieux connaître l'histoire de notre milieu, des débuts de la colonisation française et acadienne le long de la rivière Saint-Jean du
XVIIe siècle jusqu'à aujourd'hui. Cela couvre approximativement la région de Woodstock à Jemseg.
Depuis sa fondation, la Société a vécu de riches expériences. Elle a été active en recherches et publication, le livre
Les Pays-Bas et la revue Le Petit Courrier sont là pour en témoigner. Des membres de la Société, à titre individuel, ont siégé à des comités interculturels et pris part aux discussions aux niveau local et provincial, pensons, par exemple, au projet de rénovation et d'ouverture de
l'Ancienne résidence du gouverneur, rue Woodstock. Plus près de ses membres, la SHRSJ a organisé des conférences chaque année où des invités de partout en province sont venus partager avec nous leurs recherches et leurs intérêts en histoire locale ou sur un thème favori de leur choix. Une préoccupation constante de la Société depuis le début est aussi celle d'identifier et de préserver les symboles et les souvenirs du patrimoine francophone et acadien de la région. Pour les jeunes, elle a créé la bourse Gabriel Godin dit Bellefontaine destinée à une finissante ou un finissant de l'école Sainte-Anne qui se démarque par ses succès dans le cours d'histoire du Canada du secondaire. Le champ d'action est vaste et, de ce fait, laisse place à l'initiative et aux intérêts de quiconque s'intéresse à notre histoire locale et veut contribuer à la faire mieux connaître sous l'égide de la SHRSJ. |
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L'arrivée de l'automobile au
Nouveau-Brunswick |
Yvonne McLaughlin |
Le mercredi 16 février, M. Charles Allain, gestionnaire aux Services aux musées, gouvernement du Nouveau-Brunswick, prononçait une conférence sur l'arrivée de l'automobile au Nouveau-Brunswick et le développement routier occasionné par cet événement. Au début du siècle, les routes étaient construites n'importe comment. Vu que le gouvernement consacrait très peu d'argent à leur construction et à leur entretien, on organisait des corvées pour les entretenir. C'est vraiment après l'arrivée de la bicyclette et ensuite de l'automobile que les besoins de bonnes routes ont commencé à se faire sentir.
Les Néo-Brunswickois ont commencé à exercer des
pressions |
auprès du
gouvernement pour poste de premier ministre (1923-1925),
qu'il améliore les routes.M. Pierre Véniot, premier Acadien à occuper le
a été pour ainsi dire le père du réseau routier |
du Nouveau-Brunswick. Il a commencé par établir des normes pour la construction routière. Il a aboli les corvées (auparavant, les agriculteurs allaient travailler en groupe sur les chemins en guise de paiement de leurs taxes). Son successeur, le premier ministre Baxter a poursuivi le travail commencé. Grâce à ses normes, le
Nouveau- Brunswick a pu répondre aux critères afin de profiter des subventions fédérales pour la construction routière. Jusqu'à la dépression des années 30, le Nouveau-Brunswick se classait premier parmi les provinces canadiennes pour son réseau. |
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